2177 23rd Avenue Holdings c. Pival International inc. | 2025 QCCA 19 | |||
COUR D’APPEL | ||||
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CANADA | ||||
PROVINCE DE QUÉBEC | ||||
SIÈGE DE MONTRÉAL | ||||
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N° : | ||||
(500-17-120777-225) | ||||
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DATE : | 9 janvier 2025 | |||
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2177 23RD AVENUE HOLDINGS ULC BP COGNAC CANADA OWNER LIMITED PARTNERSHIP | ||||
APPELANTES / INTIMÉES INCIDENTES – défenderesses | ||||
c. | ||||
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PIVAL INTERNATIONAL INC. | ||||
INTIMÉE / APPELANTE INCIDENTE – demanderesse | ||||
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| FRANÇOIS DOYON, J.C.A. | |
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| SUZANNE GAGNÉ, J.C.A. | |
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| FRÉDÉRIC BACHAND, J.C.A. | |
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Me Alexandre Forest Me Mathieu Papineau | ||
GOWLING WLG (CANADA) | ||
Pour les appelantes / intimées incidentes | ||
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Me Matthew Mc Laughlin Me Alexandre Katerelos | ||
KRB AVOCATS | ||
Pour l’intimée / appelante incidente | ||
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Date d’audience : | 12 novembre 2024 | |
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MOTIFS DE LA JUGE GAGNÉ |
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27.6 Option de renouvellement
À la condition que le Locataire remplisse, de bonne foi et ponctuellement, toutes les obligations qui lui incombent en vertu du bail et qu’il ne soit pas en défaut en vertu de l’une quelconque d’entre elles pendant le terme du bail, il pourra renouveler le présent bail pour une (1) période additionnelle de cinq (5) ans, soit pour la période débutant le 1er janvier 2023 et se terminant le 31 décembre 2028[3]. Un avis écrit, au moins neuf (9) mois avant l’expiration du présent bail, devra être donné au Bailleur. À défaut d’avis par le Locataire, le présent bail prendra automatiquement fin à l’arrivée du terme fixé.
Si le Locataire désire se prévaloir de l’option, le nouveau prix fixé pour son loyer devra être négocié dans un délai de soixante (60) jours de l’avis, et une nouvelle entente de location devra avoir été conclue entre les parties à l’intérieur du même délai, à défaut de quoi, l’option de renouvellement deviendra nulle et non avenue à l’expiration dudit délai de soixante (60) jours. Les taux applicables pour fixer le loyer seront les taux du marché et/ou de l’Immeuble alors en vigueur pour un terme équivalent et pour un espace comparable et d’usage similaire aux Lieux Loués et situés dans le même secteur de la ville de Montréal.
Le fait que le Locataire continue d’occuper les Lieux Loués après l’expiration de son bail sans qu’un nouveau bail n’ait été signé ne constitue pas un renouvellement de bail, le Locataire étant considéré comme Locataire au mois, et il devra payer, en sus de toute somme payable à titre de loyer additionnel prévu au bail, cent vingt-cinq pourcent (125 %) du loyer de base payable lors de la dernière année du bail. Le Locataire s’engage à quitter les Lieux Loués dans un délai maximum de trente (30) jours suite à la réception d’un avis écrit du Bailleur à cet effet.[4]
[Caractères gras dans l’original; soulignements ajoutés]
Bonjour,
Suite à votre demande, il nous fait plaisir de vous soumettre les conditions de location concernant un espace dans l’immeuble situé à l’adresse mentionnée en objet. Veuillez noter toutefois que la validité de ces conditions, de même que les autres conditions de la location à intervenir, sont sujettes à l’acceptation ultérieure de la ou des personnes dûment autorisées du FPI Cominar. De plus, il est expressément entendu entre les parties que le présent document ne constitue pas un contrat et ne liera pas les parties tant et aussi longtemps que l’entente complète de location énonçant tous les termes et conditions ne sera signée par le Bailleur et le Locataire.
2177, 23e avenue, Montréal, QC 220 554 pieds carrés 200 000 pieds carrés 60 mois 1er janvier 2023
Loyer de base calculé sur 200 000 pieds carrés |
Période | Loyer de base par pied carré par année | Loyer de base mensuel | Loyer de base annuel |
1er janvier 2023 au 31 décembre 2024 | 9,25 $ | 154 166,67 $ | 1 850 000,00 $ |
1er janvier 2025 au 31 décembre 2025 | 9,50 $ | 158 333,33 $ | 1 900 000,00 $ |
1er janvier 2026 au 31 décembre 2027 | 9,75 $ | 162 500,00 $ | 1 950 000,00 $ |
Loyer additionnel : Estimé comme suit pour l’année 2023
Frais d’exploitation : 0,26 $ / p.c.
Taxes foncières : 1,76 $ / p.c.
Total : 2,02 $ / p.c.
Travaux du Bailleur : | Le Bailleur procédera au remplacement de la toiture au printemps 2023, le tout selon les modalités de l’article 27.4 du bail. |
| Le Bailleur procédera aux réparations de la dalle de béton dans la section des quais de chargement. |
| Tous les autres travaux et aménagements seront de la seule responsabilité du Locataire, à ses frais et à l’entière exonération du Bailleur mais ce dernier devra préalablement approuver par écrit tous ces autres travaux et aménagements. |
Allocation monétaire : | Le Bailleur accorde au Locataire une allocation monétaire au montant de soixante-dix mille dollars (70 000,00 $) plus les taxes applicables, pour effectuer des améliorations locatives dans les Lieux Loués. |
Loyer gratuit : | Le locataire n’aura pas à payer le Loyer de base pour le mois de janvier 2023. |
Option de renouvellement : | 1 X 5 ans |
Autres conditions : | Bail net standard du bailleur. |
Sous réserve du premier paragraphe de la présente, les présentes conditions de location sont valides jusqu’au 30 novembre 2021, après quoi, elles deviendront nulles et non avenues.
Sur réception ou confirmation de votre approbation des conditions de la présente à l’intérieur du délai ci-dessus mentionné, nous vous transmettrons l’entente de location à intervenir entre les parties. […].[8]
[Caractères gras dans l’original; soulignements ajoutés]
2. WAS THE LEASE RENEWED ON NOVEMBER 25?
[21] The second issue raised is whether the Lease was renewed by agreement between the parties on November 25, 2021, when Pival accepted a renewal proposal presented by Cominar. Irrespective of the terms of the renewal clause in section 27.6 of the Lease, to the extent that a binding offer was accepted by Pival on that date, a new contract will have been formed between the parties.
[Caractères gras et soulignement dans l’original]
1388. Est une offre de contracter, la proposition qui comporte tous les éléments essentiels du contrat envisagé et qui indique la volonté de son auteur d’être lié en cas d’acceptation. | 1388. An offer to contract is a proposal which contains all the essential elements of the proposed contract and in which the offeror signifies his willingness to be bound if it is accepted. |
[44] The words used by Cominar stipulated that the proposed conditions were subject to further approval by duly authorised persons and that no contract would come into existence until a complete lease was signed. This language clearly indicates that Cominar did not intend to be bound by Pival’s acceptance of the Second Proposal.
[45] To be sure, the penultimate paragraph of the Second Proposal indicates that Cominar will transmit a lease agreement to Pival upon timely confirmation of its approval of the proposed terms. That said, given the clarity of the words used in the first paragraph, and the subsequent reference to that paragraph in the text stipulating the timeframe within which the proposal was open, I find that Cominar did not intend to be bound by mere acceptance of the Second Proposal.
[46] As explained by Lluelles and Moore, this sort of proposal does not constitute a true offer that, if accepted, creates a binding contact. Rather, it is the acceptance of such a proposal that itself constitutes an offer which, in turn, must be accepted to give rise to a contract:
Même si elle renferme tous les éléments essentiels du contrat projeté, la proposition ne mérite pas pour autant le label d’offre, si elle ne révèle pas une volonté ferme de son auteur d’être lié par l’acceptation du destinataire. […] Il en ira de même si l’auteur d’une offre complète, présentée comme sérieuse, l’assortit d’une stipulation selon laquelle l’offre ne constitue aucun engagement en cas d’acceptation. L’« acceptation » de cette proposition ne saurait sceller le contrat; elle serait, en réalité, elle-même une offre, laquelle devrait être acceptée pour que le contrat puisse se former.
[47] Reserves, whereby a party formulating a contractual proposal makes it subject to further approvals, are not unusual in contractual discussions. Nor are they prohibited by any principle.
[48] Given the fact that the Second Proposal was not firm, and did not manifest Cominar’s intent to be bound if accepted, I find that it did not constitute an offer under article 1388 CCQ. Accordingly, Pival’s acceptance of the Second Proposal did not result in a binding contract being formed.
[49] In reality, Pival’s acceptance of the Second Proposal, and its communication of such acceptance to Cominar, constituted an offer within the meaning of article 1388 CCQ. That offer was not accepted by Cominar and, as a result, no contract for a renewed lease in respect of the Lease Premises was concluded.
[Renvois omis; soulignement et italiques dans l’original]
[52] As a matter of course, Cominar’s standard practice was to include reserves in its proposals. It did so to allow its negotiating teams to put together deals, which would then be brought to the persons within the organization with the requisite decision-making authority. This seemed to be the optimal way of managing the volume of deals that Cominar’s staff processed. Racine was highly placed within the organization. Nevertheless, given the square footage at issue, approval of the lease renewal was required from Racine’s direct superior, as well as Cominar’s president and its board.
[53] In the circumstances, I do not find that Cominar’s inclusion of language in its proposals that rendered them non-binding constituted bad faith.
[Renvois omis]
[Renvois omis]
[16] Indeed, the case law offers a number of examples in which the Superior Court, relying on expert evidence, has set the rent payable pursuant to a clause providing for its determination in accordance with market rates.11 These cases demonstrate that language of the sort used in section 27.6 creates a determinable obligation.
11 Ibid. [9047‑7993 Québec Inc. v. Bairaktaris, 2002 CanLII 45476 (QC CS), para. 3]; National Trust Company v. 2000 McGill College Avenue Building inc., 1998 CanLII 11451 (QC CS) [National Trust Company]; Immeubles Polaris (Canada) Ltée v. Société d’investissements Kesmat Inc., 2004 CanLII 20640 (QC CS) [Immeubles Polaris]; United States of America v. Bleury-Dorchester Realties Inc., 2009 QCCS 3835, appeal dismissed: Bleury-Dorchester Realties Inc. v. United States of America, 2011 QCCA 362 [Bleury-Dorchester Realties].
[7] Cela dit, le juge aurait dû constater l’impasse des négociations et appliquer la sanction convenue par les parties et inscrite au dernier alinéa de la clause 9.1, la terminaison du bail.[21]
[19] […] While the parties contemplated that the rent for the term of the renewal would be set by them pursuant to discussions, they also agreed in advance on how that rent would be set, rendering the amount of the rent determinable14.
14 Where an obligation is determinable, in case of disagreement, the courts may intervene and make the requisite determination: J.‑L. Baudouin and P.‑G. Jobin, Les obligations, 7th Ed. by P.‑G. Jobin and N. Vézina (Cowansville (QC): Yvon Blais, 2013), No. 26 (p. 34) [Jobin & Vézina].
[71] Owen himself did not rely on any market study or analysis in arriving at the $11.75 rate. In view of Racine’s testimony, I find that this rate was based solely on Pure’s experience in the Toronto market. It was not grounded on any endeavour by Cominar, or Pure for that matter, to ascertain market rates for 5-year leases of industrial properties of about 200,000 square feet in the same sector as the Leased Premises. To be sure, Pure’s experience in Toronto is of no assistance in identifying market rates for properties located in a particular sector of the City of Montreal.
[72] In truth, the new asking base rent did not represent Cominar’s view of market rates. Cominar had formed an opinion as to what constituted market rates based on Racine’s research performed in preparing the First Proposal and subsequent discussions with Pival. As Racine indicated in his testimony, that opinion was reflected in the Second Proposal.
[73] However, once the renewal clause was triggered, Cominar’s position was effectively dictated by Pure and its vision as to where rents were headed in Montreal. By presenting Pure’s position as its own, while knowing that this position was not based on any market studies or analysis, but rather on the latter’s experience in another market, Cominar did not act in good faith. In short, Cominar could not simply wash its hands of the matter and transform itself into a mere mouthpiece for Pure.
[Renvois omis; soulignements dans l’original]
[93] However, that reasoning does not apply here since Pival holds a true option which, upon exercise, gives a right to a renewed contract with a rent based on market rates.57 In cases like the present one, failure of one of the parties to act in good faith and to renew the contract is itself a breach of a contractual obligation.
57 This is notably what distinguishes the present case from Singh v. Kohli and the principles governing a breach of the duty to negotiate in good faith when there is no obligation to enter into a contract. As recognized by Bich J.A., there are circumstances where a party is bound to enter into a contract—usually on account of an existing contractual obligation and thus a prior exercise of freedom of contract (see para. 97; see also and Lluelles & Moore, supra, paras. 250 and 251 (p 129)). That is precisely the effect of a renewal option such as section 27.6 of the Lease.
We reiterate again that our client’s preference is to conclude the renewal promptly, amicably, and to the exclusions of the Courts. However, if Cominar is unwilling to move forward with the accepted terms that it had proposed itself in October 2021, our client will have no alternative than to seize the Courts to adjudicate the present conflict. Therefore, we would appreciate that you respond to this email within a delay of 3 days to indicate whether Cominar is willing to renew the Lease based on the terms previously agreed upon by the parties.[43]
Although Cominar could agree to a potential extension of the Renewal Period upon confirmation from Pival that it is willing to negotiate a lease agreement and rent at market price, no further extension will be granted should Pival maintain its position in its integrality. In this latter case and, should Cominar’s position prevail before the Court as to the non-binding character of the Renewal Proposal, Pival would be faced with no valid renewal of its Lease which term is expiring on December 31, 2022. At the same time, Cominar would be under no obligation to negotiate any renewal, which would compel Pival to vacate the premises. Considering the inherent delays of the Courts, we respectfully submit that it is a particularly bold judicial risk, all the while Cominar has repeatedly acted in good faith and showed its openness to negotiate and avoid litigation.
Even though our client would like to reiterate that it is convinced it will prevail in Court, it also would like to stress the fact that its preference would be to find an amicable solution. Cominar highly values its ongoing business with Pival and would very much like to continue this mutually beneficial relationship for years to come. However, our client cannot accept to be forced to strictly abide by the terms of a Renewal Proposal conditional on further approvals, which were never obtained.
Considering the above, could you please contact the undersigned at your earliest convenience in order to at least determine if additional negotiations would be worth a try so that we can discuss what potential extension to the Renewal Period could be allowed by our client? This first step is crucial considering that it will determine whether the Court will need to be seized of the matter without delay or if there is still hope for an amicable solution.[44]
Although our client maintains the position as stated in the attached letter dated January 21, 2022, in good faith and on a without prejudice basis, it is willing to meet with your client, at its convenience, so to discuss comparables with regards to the market rate applicable as per the lease. You will find attached, provided to you and your client on a without prejudice and confidential basis and strictly for the purpose of trying to find a mutually acceptable solution so to avoid protracted litigation, a list of 37 comparables amply justifying a rate over the one which was included in the initial Renewal Proposal.
Could you please confirm:
1. When your client will be providing its own comparables;
2. When your client and yourself would be available to meet.[47]
***
[109] As a matter of specific performance, Pival and the Defendants, who are Cominar’s successors by particular title and who are themselves bound by the Lease, may be ordered to engage in good faith discussions aimed at setting the rent for the renewal period in accordance with the strict parameters of section 27.6. As required by the text of the renewal clause, the rent so set—and by extension the parties’ good faith discussions—must be based on market rates for a five‑year term in force (“alors en vigueur”) on November 25, 2021, when the renewal clause was exercised.
[Italiques dans l’original]
La question de donner ouverture à l’exécution en nature pour une obligation de moyens peut s’accepter en principe. En théorie, il est concevable que la sanction de ne pas négocier soit d’imposer aux parties de continuer les négociations. Le droit donne techniquement ouverture à une injonction mandatoire. En pratique cependant, cette solution est irréaliste. On ne peut pas faire abstraction du fait que les parties n’ont pu s’entendre et ont rompu les négociations. Il serait illusoire de croire que les forcer à continuer à négocier ait une quelconque pertinence. La négociation revêt, sous certains aspects, un caractère intuitu personae et l’exécution forcée devient impossible. M. Cedras est formel: « La seule sanction juridique admissible est l’exécution par équivalent ».[49]
[Renvois omis]
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SUZANNE GAGNÉ, J.C.A. |
[1] Pival International inc. c. 2177 23rd Avenue Holdings, 2023 QCCS 3096 [Jugement de première instance].
[2] Par cette modification, les parties conviennent de prolonger la durée du bail jusqu’au 31 décembre 2022. À l’exception de ce nouveau terme, les conditions du bail de 2016 demeurent pour l’essentiel inchangées.
[3] Comme le note le juge de première instance, le renouvellement du bail pour une période additionnelle de cinq ans prendrait fin le 31 décembre 2027, et non le 31 décembre 2028.
[4] Pièce P-3, Lease Modification executed in July 2017 regarding the commercial property situated at 2177 23rd Avenue, Montreal, Quebec, p. 3-4.
[5] Le titre exact de M. Racine est vice-président exécutif, location – bureau et industriel.
[6] Selon le témoignage de M. La Barbera. De son côté, M. Racine ne se rappelle pas avoir eu une discussion précise à ce sujet. Il convient toutefois que si M. La Barbera lui a envoyé une proposition, « c’est que, probablement, il voulait possiblement exercer son option, mais ce n’est pas une confirmation qu’il l’exerce ».
[7] 9,50 $ / pied carré pour 2023-2024, 9,75 $ pour 2025-2026 et 10 $ pour 2027.
[8] Pièce P-8, Email sent on October 18th, 2021 by Michael Racine to Plaintiff containing a revised proposal.
[9] Pièce P-11, Letter dated December 6th, 2021 sent by Plaintiff’s attorneys to Cominar.
[10] Pièce P-12, Email dated December 21st, 2021 sent by Cominar to Plaintiff, p. 1.
[11] Syndicat national de l’automobile, de l’aérospatiale, du transport et des autres travailleuses et travailleurs du Canada (TCA-Canada), sections locales 187, 728, 1163 c. Brideau, 2007 QCCA 805, par. 42.
[12] Jugement de première instance, par. 10-19.
[13] Place Lebourgneuf inc. c. Autodrome de Val Bélair inc., [1985] C.A. 364, p. 1 (motifs du j. Nichols). Voir également : Mutuelle des fonctionnaires du Québec c. Les immeubles G.C. Gagnon inc., 1997 CanLII 10674 (C.A.), où l’option de renouveler le bail renvoyait « aux mêmes conditions sauf le loyer qui devra être négocié ».
[14] Stanislas Bricka, Le louage immobilier – Les baux commerciaux (Art. 1851 à 1891 C.c.Q.), Montréal, Yvon Blais, 2015, no 1878 575, p. 394, citant Desjardins Sécurité financière c. Bergeron, 2011 QCCS 2204 [Desjardins] et 9047-7993 Québec inc. c. Bairaktaris, 2002 CanLII 45476 (C.S.). Voir également : Johanne Gagnon, « L’option de renouvellement : sa nature, son mécanisme et les conséquences de son existence », (2015) 23 Le bail commercial – Deuxième colloque 139, p. 144‑145; Mylany David et Adèle Poirier, « Le bail commercial : sa rédaction en deux temps », (2017) 1 Cours de perfectionnement du notariat 71, p. 86.
[15] Jugement de première instance, par. 15.
[16] Didier Lluelles et Benoît Moore, Droit des obligations, 3e éd., Montréal, Thémis, 2018, no 1049.14.
[17] M. David et A. Poirier, supra, note 14, p. 86; René Gauthier, « La rédaction de certaines clauses particulières du bail : les formulations à privilégier », (2017) 27 Le bail commercial – Troisième colloque 1, p. 192.
[18] Cité Nordelec inc. c. 9087-0593 Québec inc., 2003 CanLII 72173 (C.A.) [Nordelec].
[19] S. Bricka, supra, note 14, p. 393.
[20] Nordelec, supra, note 18, par. 2.
[21] Id., par. 7.
[22] S. Bricka, supra, note 14, p. 392.
[23] BMW Canada inc. c. Automobiles Jalbert inc., 2006 QCCA 1068, par. 145, demande d’autorisation d’appel à la Cour suprême rejetée, 22 février 2007, no 31685; Brigitte Lefebvre, « Rupture des pourparlers : négociateurs, appel à la prudence! », (1998) 112 Développements récents en droit commercial 121, p. 129. Voir aussi : Jean-Louis Baudouin, Patrice Deslauriers et Benoît Moore, La responsabilité civile, Volume 1 – Principes généraux, 9e éd., Yvon Blais, Montréal, 2020, no 1-71; D. Lluelles et B. Moore, supra, note 16, no 249.4.
[24] Jugement de première instance, par. 88 et s.
[25] Id., par. 96.
[26] Desjardins, supra, note 14.
[27] Id., par. 5, 53-54.
[28] Id., par. 31.
[29] Nordelec, supra, note 18, par. 7.
[30] BMW Canada inc. c. Automobiles Jalbert inc., supra, note 23, par. 145.
[31] D. Lluelles et B. Moore, supra, note 16, no 2192.
[32] Québec (Procureur général) c. Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, 2024 CSC 39, par. 104, citant Ponce c. Société d’investissements Rhéaume ltée, 2023 CSC 25, par. 70. Voir aussi : Didier Lluelles, « La bonne foi dans l’exécution des contrats et la problématique des sanctions », (2004) 83 : 1 Revue du Barreau canadien 181, p. 186 (le respect de ce principe dans la mise en œuvre des obligations fait partie intégrante du droit civil).
[33] Art. 1375 C.c.Q.
[34] Québec (Procureur général) c. Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, supra, note 32, par. 109.
[35] Id., par. 112, le juge Kasirer cite l’auteur Laurent Aynès pour qui la bonne foi est « un devoir de comportement qui consiste à rendre l’exécution du contrat conforme à l’engagement » (préface de L. Aynès dans Rita Jabbour, La bonne foi dans l’exécution du contrat, Issy-les-Moulineaux, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 2016).
[36] D. Lluelles et B. Moore, supra, note 16, par. 249.3, cité dans Singh c. Kohli, 2015 QCCA 1135, par. 69.
[37] Québec (Procureur général) c. Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, supra, note 32, par. 112.
[38] Ibid.
[39] D. Lluelles et B. Moore, supra, note 16, par. 250-251.
[40] Contrairement à ce que le juge écrit à l’étape du remède : Jugement de première instance, note infrapaginale no 57, infra, par. [68].
[41] D’ailleurs, au par. 5 du jugement de première instance, le juge souligne : « the evidence adduced by the parties is insufficient to set the rent in accordance with the terms of the renewal option ». Voir aussi : Jugement de première instance, par. 107.
[42] Jugement de première instance, par. 55-56, supra, par. [40].
[43] Pièce P-13, Email reply dated January 20th, 2022 from Plaintiff’s attorneys to Cominar, p. 1.
[44] Pièce P-14, Letter dated January 21st, 2022 from Cominar’s attorneys to Plaintiff, p. 2-3.
[45] Pièce P-15, Email dated February 4th, 2022 sent by Plaintiff’s attorneys to Cominar’s attorneys, p. 1.
[46] Pièce D-1, Emails exchanged between Plaintiff’s lawyer and Defendants’ lawyer from January 21, 2022, to March 31, 2022, p. 7.
[47] Id., p. 1.
[48] Québec (Procureur général) c. Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, supra, note 32, par. 112.
[49] Brigitte Lefebvre, La bonne foi dans la formation du contrat, Cowansville, Yvon Blais, 1998, p. 155.
[50] J.-L. Baudouin, P. Deslauriers et B. Moore, supra, note 23, no 1-71.
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