[1]      La locatrice demande des dommages de 2 675,69 $.

[2]      La locatrice prétend que les locataires ont quitté le logement le ou vers le 25 mai 2010.

[3]      Il s'agit d'un bail du 1er mars 2009 au 30 juin 2010 au loyer mensuel de 735 $, payable le premier jour de chaque mois, reconduit jusqu'au 30 juin 2011 au même loyer.

[4]      Suite au déguerpissement des locataires, le logement a été reloué le 1^er septembre 2010.

[5]      Or, la locatrice réclame 1 470 $, soit l’équivalent des loyers perdus pour les mois de juillet (735 $) et août 2010 (735 $).

[6]      Elle réclame également 1 205,69 $ pour des réparations effectuées dans le logement suite au déguerpissement des locataires.

[7]      Après avoir entendu la preuve, le tribunal estime que la demande est bien fondée.

[8]      La locatrice a fait les efforts nécessaires afin de relouer le logement après le départ des locataires.

[9]      Qui plus est, les photographies produites en liasse (P-1) confirment les prétentions de la locatrice et démontrent que les locataires ont laissé le logement dans un très mauvais état.

[10]   Les factures pour matériaux et travaux, produites pièces P-3 et P-4, reflètent le montant réclamé en dommages.

POUR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL :

[11]   CONDAMNE les locataires à payer à la locatrice la somme de 2 675,69 $, plus les intérêts au taux légal et l'indemnité additionnelle prévue à l'article 1619 C.c.Q., à compter de la date de la mise en demeure, soit le 25 août 2010, plus les frais judiciaires de 74 $.