[1]      Le locateur réclame des dommages-intérêts.

[2]      Les parties sont liées par un bail du 1^er novembre 2008 au 31 octobre 2009 au loyer mensuel de 440 $.

[3]      La preuve révèle que le locataire a quitté le logement en janvier 2009.

[4]      La mandataire du locateur démontre que le logement a été reloué pour le 1^er avril 2009.

[5]      Elle réclame la somme de 880 $, soit l’équivalent du loyer des mois de février et mars 2009.

[6]      Pour sa part, le locataire allègue que sa condition médicale ne lui permettait pas de demeurer au logement. Il fait valoir les différents problèmes vécus à cause du manque de tranquillité des lieux.

[7]      Tel qu’expliqué à l’audience le locataire ne pouvait se faire justice lui-même en quittant le logement sans autorisation du locateur ou du tribunal. D’autres solutions légales s’offraient à lui pour se libérer du bail. Sa défense est par conséquent rejetée.

[8]      Le locateur a démontré le bien-fondé de sa demande.

POUR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL :

[9]      ACCUEILLE la demande;

[10]   CONDAMNE le locataire à payer au locateur la somme de 880 $ plus les intérêts au taux légal et l'indemnité additionnelle à compter du 25 novembre 2010, plus les frais judiciaires de 66 $ et 8 $ pour les frais de signification.